1. |
Une chanson brisée
03:11
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Ta tête posée sur mon cœur
Tu levais les yeux vers moi
Et tout haut tu as soulevé une question un à un débat
Tu élèves tes aveux puis tout haut plein d’émoi
Tu supposes que je devrais écrire une chanson sur toi
Puis j’ai pris un moment pour bien me remémorer
Les fois où tu m’avais plutôt abandonnée
Pour des rencontres sociales, fumer des pétards de combat
Des rendez-vous importants auxquels tu ne te pointais pas
Mais qu’importe tu m’aimes oui
Ça justifie tous tes oublis
Mais qu’importe le temps joue
Une chanson sur mes plaies qui s’entrouvrent
Tu sais que j’en ai plus qu’assez
T’es con en plus t’as pas compris
Que j’allais plutôt te laisser
Tu ne mérites qu’une chanson brisée, désolée
J’ai longtemps pensé aux étapes à franchir
Pour assurer aux autres qu’on avait tout un avenir
Mes amis s’inquiétaient de nous voir revenir ensemble
Car ils savaient que ton ex t’attendait dans sa chambre
Mais qu’importe tu m’aimes oui
Ça justifie tous tes oublis
Mais qu’importe le temps joue
Une chanson sur mes plaies qui s’entrouvrent
Tu sais que j’en ai plus qu’assez
T’es con en plus t’as pas compris
Que j’allais plutôt te laisser
Tu ne mérites qu’une chanson brisée, désolée
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2. |
On s'aimera toujours
03:28
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Sous les lueurs de novembre
J’espérais reprendre un peu mon souffle
Mais le mal comptait ses proies
Je l’imagine encore à mes trousses
Tu es entré dans la danse
J’ai éclipsé ce qu’il me restait
Les autres n’ont plus d’importance
Tes dires deviennent ma destinée
Mais tant qu’il n’y aura que nos souffles
Qui pansent mes blessures
Je veux être bien à toi
Et sous ces lumières écarlates
On s’aimera toujours, je crois
Et je sens mon cœur s’étendre
Quand mes yeux se fondent au vert des tiens
Si le passé nous secoue tu sais
C’est qu’on pense au lendemain
Si on revit de nos cendres
C’est parfait si l’on tremble
Les démons de nos saluts
Se retrouvent ensemble une dernière fois
C’est comme si on se connaissait
Et nos histoires reprennent leurs ébats
Qu’importe ce qu’on dit de nous
On vit à deux ce que l’on ne sait pas
En images on dit adieu
On vibre dans ce que l’on ne connaît pas
Mais tant qu’il n’y aura que nos souffles
Qui pansent mes blessures
Je veux être bien à toi
Et sous ces lumières écarlates
On s’aimera toujours, je crois
Et je sens mon cœur s’étendre
Quand mes yeux se fondent au vert des tiens
Si le passé nous secoue tu sais
C’est qu’on pense au lendemain
Si on revit de nos cendres
C’est parfait si l’on tremble
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3. |
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Mon souffle coupe toutes les secondes avant de te revoir
J’élève la voix sans répondre
Mon cœur bat sans débattre
Mais qu’importe les fautes qu’on a commises, de peur de perdre nos remises
À plus tard, nos vœux, nos désirs amoureux
Mes lèvres tremblent à penser, aux chaleurs oubliées
À tes doigts longeant mes parures, tu m’aurais à l’usure
Mais qu’importe les douleurs du présent
Je ne suis plus la même, tu n’es plus un enfant
Alors qu’on s’attende toujours, serait-ce un accident
Je longerai l’anse vers toi, pour tes soupirs
Les rives d’un fjord m’attendent, j’en perds mes vivres
Je ne comprends plus pourquoi on ne chantait plus
Une complainte dans le vent
Mon amour perdu
Les étoiles filaient vers le sud, j’ai suivi pour éteindre
Ce qui restait de l’amertume, du sel sur mes regrets
Mais je sais que le temps passe sans nous, et quand il reste on devient plus que
fous
Peut-être qu’on devrait s’attendre
Dans les méandres
Je longerai l’anse vers toi, pour tes soupirs
Les rives d’un fjord m’attendent, j’en perds mes vivres
Je ne comprends plus pourquoi on ne chantait plus
Une complainte dans le vent
Mon amour perdu
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4. |
Le Pacifique
03:37
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J'ai touché le sable colombin
Vieilli de larmes et d'air salin
J'ai porté le chandail d'automne
Que tu m'as laissé au moins d'octobre
Qu'aurais-je pu faire pour te garder
Au moins un matin m'éveiller
Sur les baies de ton Pacifique
Le vent se lève, tirant les rênes
D'un amour qui ne respirait
De nuits qui ne chantaient plus tes chansons
Qui de loin de nous ont eu raison
Mais moi je t'attendrai là-bas
Sur les rives, morte de froid
Dans l’espoir que j’ai partagé avec moi seule pour constater
Que tu ne m'atteins pas et c'est comme tous ces pas
Que le sable pourra effacer
Du Pacifique, tant aimé
Embrasse les filles embrasse l'ouest
Loin de mes cris, de ma détresse
Tu m'oubliais à chaque seconde
Passée dans les bras d'une colombe
J'ai tant hurlé pour attraper
Un instant de sincérité
Sur les baies de ton Pacifique.
Le vent se lève, tirant les rênes
D'un amour qui ne respirait
De nuits qui ne chantaient plus tes chansons
Qui de loin de nous ont eu raison
Mais moi je t'attendrai là-bas
Sur les rives, morte de froid
Dans l’espoir que j’ai partagé avec moi seule pour constater
Que tu ne m'atteins pas et c'est comme tous ces pas
Que le sable pourra effacer
Du Pacifique, tant aimé
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5. |
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Les flots t’emmènent tu vas céder
Et je ne sais plus t’oublier
Tu quittes, encore, cette fois
Et les rêves des années
Qui migrent encore dans mes pensées
J’essaie de les effacer
Mais quand le vent s’élève je t’entends
Tu existes au loin, ça fige le temps
Et si tu prenais l’air comme avant
Mais quand tu partiras au large
Essaie de rester loin de moi
Ton retour n’est plus qu’un mirage
J’essaie de rester comme avant
Quand tu n’étais pas là, quand tu n’étais pas là, et tu n’étais pas là, tu ne seras jamais là
Et puis les heures, elles s’envolaient à des hauteurs qu’on effleurait
De peur de se rencontrer
S’il n’y a pas plus fort que nos liens
Tu ne choisis plus ce qui nous tient
Je laisserai mon coeur décider
Mais quand le vent s’élève je t’entends
Tu existes au loin, ça fige le temps
Et si tu prenais l’air comme avant
Mais quand tu partiras au large
Essaie de rester loin de moi
Ton retour n’est plus qu’un mirage
J’essaie de rester comme avant
Quand tu n’étais pas là, quand tu n’étais pas là, et tu n’étais pas là, tu ne seras jamais là
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6. |
Dans l'obscurité
04:08
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Je frôle une presque folie de croire en un amour aussi libre
Mais dans ses mains j'ai compris, que les lignes à enfreindre elle les a franchies
Et la douleur qu'elle porte
Je saurais comment lui enlever
Un casse-tête rempli de tristesse
Que seule je pourrais sevrer
Pourrais-je la voir sourire
Dans un monde comme le mien
Je ferais tomber les murs entre nous cette fois
Malgré les interdits
Traverser les eaux plus troubles qu'autrefois
Affronter le passé, qu’on s'impose dans l'obscurité
S’embraser aussi vite c'était croire en notre destinée
Mais j'ai vu dans tes yeux que de s'emballer autant ferait paniquer
Et la douleur qu'on porte
C'est un fardeau qui laisse sa marque
Brimées dans nos élans
Pourrais-t-on être aussi braves
Pourrais-je la voir sourire
Dans un monde comme le mien
Je ferais tomber les murs entre nous cette fois
Malgré les interdits
Traverser les eaux plus troubles qu'autrefois
Affronter le passé, qu’on s'impose dans l'obscurité
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7. |
Tu peux crever là-bas
03:23
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J’ai retrouvé le contrôle de mon esprit
J’ai détruit les images de nous, où tu es dans mon lit
J’ai déchiré les pages de notre histoire
Et j’ai brûlé ce qu’il reste de tes Vans, laissés dans mon placard
Et qui pourrait m’en vouloir tu sais
Tu n’étais qu’un fardeau
De rouille et d’encre tu laisses ta marque
D’ITS en cadeau
Et comptais-tu les fois passées chez elle
À répéter les vas-et-viens
Comme les vagues qui m’emportent vers la fin
Tu sais, que tu ne me mérites pas
Quand le jour se lève sans émoi
J’espère que tu penses un peu à moi
Mais tu peux crever là-bas
C’est dur mais c’est mieux comme ça
Pourquoi pensais-je que tu me serais fidèle
Tu as sauté les étapes, les lits, de peur et puis d’ennui
Et si le bruit d’une planche qui roule m’émeut
Ce n’est ni pour toi ni notre histoire, c’est parce qu’on n’est plus deux
Et qui pourrait m’en vouloir tu sais
Tu n’étais qu’un fardeau
Le ventre lourd tu ne bandais plus
De force liquide en trop
Et comptais-tu les fois passées chez elle
À répéter les vas-et-viens
Comme les vagues qui m’emportent vers la fin
Tu sais, que tu ne me mérites pas
Quand le jour se lève sans émoi
J’espère que tu penses un peu à moi
Mais tu peux crever là-bas
C’est dûr mais c’est mieux comme ça
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8. |
Crépuscule
03:45
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Quand ton corps frôlait le mien au sol
La chaleur des instants s’envole
Et brûle d’un désir incertain
De prendre ta main
Sous le soleil on comptait les heures
Qui fanent comme fanent les fleurs
Incandescent comme notre amour
Dans son parcours
Et le temps d’avant
Nous tend ce que l’on caressait
À vif, nos vies, ne laissaient que nos
Cris au loin, crédules, nos peaux au crépuscule
Et pourtant j’espère encore que l’enfant que j’étais
Retrouve enfin, une parcelle de paix
De rires, de liberté, sans fin
Une belle histoire ne pourrait durer
C’est ce qu’on a compris à s’aimer
De part et d’autres, on vit sans cause
Ou peu de choses
Je ne sais plus si c’est notre amitié
Qui fût la première à gagner
Ton souffle me laissait sans frisson
Comme protection
Et le temps d’avant
Nous tend ce que l’on caressait
À vif, nos vies, ne laissaient que nos
Cris au loin, crédules, nos peaux au crépuscule
Et pourtant j’espère encore que l’enfant que j’étais
Retrouve enfin, une parcelle de paix
De rires, de liberté, sans fin
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9. |
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On s’embrasse comme on quitte
La peine et l’ardeur
Des instants passés entre nous
Tu regardes la neige au sol qui fond
Mais mes dires ont atteint le bout
Que je parle de la fin d’une histoire, tu n’entends plus rien
Que je m’exprime tout haut, tu n’y vois qu’une maudite fin
Et les lignes des épopées de nos nuits racontent leurs histoires
Mais j’en ai marre qu’on broie du noir
Tu penses que tu es le seul à souffrir
Qu’importe que je saigne aussi
Tu parles comme si les choses t’attendaient
Mais tu te complais dans tes oublis
Mais écoute là tout de suite, c’est complet c’est fini
De douleur et d’ennui, de passion pour autrui
Mais écoute là tout de suite, c’est complet c’est fini
J’ai eu mal aussi
On se laisse comme on trouve
L’amour d’un instant
Situé au plus profond de nous
Je ne sais pas si l’on compte nos flammes du passé
Mais elles me manquent, plus que tout
Que je crie plus fort que toi, tu n’entends plus rien
Que je maudisse tes actions, tu n’y vois qu’un autre destin
Et les rêves qu’on chérissait deviennent les pires des cauchemars
Mais j’en ai marre qu’on garde espoir
Tu penses que tu es le seul à souffrir
Qu’importe que je saigne aussi
Tu parles comme si les choses t’attendaient
Mais tu te complais dans tes oublis
Mais écoute là tout de suite, c’est complet c’est fini
De douleur et d’ennui, de passion pour autrui
Mais écoute là tout de suite, c’est complet c’est fini
J’ai eu mal aussi
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10. |
Hélas
02:09
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Qu’on s’attise ou qu’on s’éteigne
Nos flammes vivront par elles mêmes
Que l’on vive ou que l’on saigne
L’ardeur vibre dans nos veines
On s’était promis au lendemain
À tous ces lendemains de veille
Nos peaux brûlaient d’incertains
De peur de perdre cette étincelle
Hélas, je pensais être seule
Et ce retour vient me noyer
Dans les abysses de l’inconnu, que je ne croyais toucher
Hélas, je ne sais que faire
Des cendres, peut-on renaître?
Je ne suis qu’un être esseulé
De peur d’être abandonné
Du froid qu’on ressent en nous
Nos démons au garde à vous
Quitte ou double, les jeux sont faits
Prendre une chance c’est être défait
On s’était promis des aveux
Mais l’on vit de voeux
Les pas qu’on faisait vers l’avant
S’enfoncent en reculant
Hélas, je pensais être seule
Et ce retour vient me noyer
Dans les abysses de l’inconnu, que je ne croyais toucher
Hélas, je ne sais que faire
Des cendres, peut-on renaître?
Je ne suis qu’un être esseulé
De peur d’être abandonné
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Cœur de pirate Montréal, Québec
Plus d’une décennie s’est écoulée depuis que Béatrice Martin s’est incrustée dans le paysage sous le pseudonyme désormais coutumier de Cœur de pirate. Armée d’un talent digne de l’orfèvrerie, d’une poésie tantôt raffinée, tantôt subversive, et d’une aura insaisissable, elle séduit comme elle surprend, jaillissant là où on ne l’attend pas. ... more
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