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Impossible à aimer

by Cœur de pirate

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1.
Ta tête posée sur mon cœur Tu levais les yeux vers moi Et tout haut tu as soulevé une question un à un débat Tu élèves tes aveux puis tout haut plein d’émoi Tu supposes que je devrais écrire une chanson sur toi Puis j’ai pris un moment pour bien me remémorer Les fois où tu m’avais plutôt abandonnée Pour des rencontres sociales, fumer des pétards de combat Des rendez-vous importants auxquels tu ne te pointais pas Mais qu’importe tu m’aimes oui Ça justifie tous tes oublis Mais qu’importe le temps joue Une chanson sur mes plaies qui s’entrouvrent Tu sais que j’en ai plus qu’assez T’es con en plus t’as pas compris Que j’allais plutôt te laisser Tu ne mérites qu’une chanson brisée, désolée J’ai longtemps pensé aux étapes à franchir Pour assurer aux autres qu’on avait tout un avenir Mes amis s’inquiétaient de nous voir revenir ensemble Car ils savaient que ton ex t’attendait dans sa chambre Mais qu’importe tu m’aimes oui Ça justifie tous tes oublis Mais qu’importe le temps joue Une chanson sur mes plaies qui s’entrouvrent Tu sais que j’en ai plus qu’assez T’es con en plus t’as pas compris Que j’allais plutôt te laisser Tu ne mérites qu’une chanson brisée, désolée
2.
Sous les lueurs de novembre J’espérais reprendre un peu mon souffle Mais le mal comptait ses proies Je l’imagine encore à mes trousses Tu es entré dans la danse J’ai éclipsé ce qu’il me restait Les autres n’ont plus d’importance Tes dires deviennent ma destinée Mais tant qu’il n’y aura que nos souffles Qui pansent mes blessures Je veux être bien à toi Et sous ces lumières écarlates On s’aimera toujours, je crois Et je sens mon cœur s’étendre Quand mes yeux se fondent au vert des tiens Si le passé nous secoue tu sais C’est qu’on pense au lendemain Si on revit de nos cendres C’est parfait si l’on tremble Les démons de nos saluts Se retrouvent ensemble une dernière fois C’est comme si on se connaissait Et nos histoires reprennent leurs ébats Qu’importe ce qu’on dit de nous On vit à deux ce que l’on ne sait pas En images on dit adieu On vibre dans ce que l’on ne connaît pas Mais tant qu’il n’y aura que nos souffles Qui pansent mes blessures Je veux être bien à toi Et sous ces lumières écarlates On s’aimera toujours, je crois Et je sens mon cœur s’étendre Quand mes yeux se fondent au vert des tiens Si le passé nous secoue tu sais C’est qu’on pense au lendemain Si on revit de nos cendres C’est parfait si l’on tremble
3.
Mon souffle coupe toutes les secondes avant de te revoir J’élève la voix sans répondre Mon cœur bat sans débattre Mais qu’importe les fautes qu’on a commises, de peur de perdre nos remises À plus tard, nos vœux, nos désirs amoureux Mes lèvres tremblent à penser, aux chaleurs oubliées À tes doigts longeant mes parures, tu m’aurais à l’usure Mais qu’importe les douleurs du présent Je ne suis plus la même, tu n’es plus un enfant Alors qu’on s’attende toujours, serait-ce un accident Je longerai l’anse vers toi, pour tes soupirs Les rives d’un fjord m’attendent, j’en perds mes vivres Je ne comprends plus pourquoi on ne chantait plus Une complainte dans le vent Mon amour perdu Les étoiles filaient vers le sud, j’ai suivi pour éteindre Ce qui restait de l’amertume, du sel sur mes regrets Mais je sais que le temps passe sans nous, et quand il reste on devient plus que fous Peut-être qu’on devrait s’attendre Dans les méandres Je longerai l’anse vers toi, pour tes soupirs Les rives d’un fjord m’attendent, j’en perds mes vivres Je ne comprends plus pourquoi on ne chantait plus Une complainte dans le vent Mon amour perdu
4.
Le Pacifique 03:37
J'ai touché le sable colombin Vieilli de larmes et d'air salin J'ai porté le chandail d'automne Que tu m'as laissé au moins d'octobre Qu'aurais-je pu faire pour te garder Au moins un matin m'éveiller Sur les baies de ton Pacifique Le vent se lève, tirant les rênes D'un amour qui ne respirait De nuits qui ne chantaient plus tes chansons Qui de loin de nous ont eu raison Mais moi je t'attendrai là-bas Sur les rives, morte de froid Dans l’espoir que j’ai partagé avec moi seule pour constater Que tu ne m'atteins pas et c'est comme tous ces pas Que le sable pourra effacer Du Pacifique, tant aimé Embrasse les filles embrasse l'ouest Loin de mes cris, de ma détresse Tu m'oubliais à chaque seconde Passée dans les bras d'une colombe J'ai tant hurlé pour attraper Un instant de sincérité Sur les baies de ton Pacifique. Le vent se lève, tirant les rênes D'un amour qui ne respirait De nuits qui ne chantaient plus tes chansons Qui de loin de nous ont eu raison Mais moi je t'attendrai là-bas Sur les rives, morte de froid Dans l’espoir que j’ai partagé avec moi seule pour constater Que tu ne m'atteins pas et c'est comme tous ces pas Que le sable pourra effacer Du Pacifique, tant aimé
5.
Les flots t’emmènent tu vas céder Et je ne sais plus t’oublier Tu quittes, encore, cette fois Et les rêves des années Qui migrent encore dans mes pensées J’essaie de les effacer Mais quand le vent s’élève je t’entends Tu existes au loin, ça fige le temps Et si tu prenais l’air comme avant Mais quand tu partiras au large Essaie de rester loin de moi Ton retour n’est plus qu’un mirage J’essaie de rester comme avant Quand tu n’étais pas là, quand tu n’étais pas là, et tu n’étais pas là, tu ne seras jamais là Et puis les heures, elles s’envolaient à des hauteurs qu’on effleurait De peur de se rencontrer S’il n’y a pas plus fort que nos liens Tu ne choisis plus ce qui nous tient Je laisserai mon coeur décider Mais quand le vent s’élève je t’entends Tu existes au loin, ça fige le temps Et si tu prenais l’air comme avant Mais quand tu partiras au large Essaie de rester loin de moi Ton retour n’est plus qu’un mirage J’essaie de rester comme avant Quand tu n’étais pas là, quand tu n’étais pas là, et tu n’étais pas là, tu ne seras jamais là
6.
Je frôle une presque folie de croire en un amour aussi libre Mais dans ses mains j'ai compris, que les lignes à enfreindre elle les a franchies Et la douleur qu'elle porte Je saurais comment lui enlever Un casse-tête rempli de tristesse Que seule je pourrais sevrer Pourrais-je la voir sourire Dans un monde comme le mien Je ferais tomber les murs entre nous cette fois Malgré les interdits Traverser les eaux plus troubles qu'autrefois Affronter le passé, qu’on s'impose dans l'obscurité S’embraser aussi vite c'était croire en notre destinée Mais j'ai vu dans tes yeux que de s'emballer autant ferait paniquer Et la douleur qu'on porte C'est un fardeau qui laisse sa marque Brimées dans nos élans Pourrais-t-on être aussi braves Pourrais-je la voir sourire Dans un monde comme le mien Je ferais tomber les murs entre nous cette fois Malgré les interdits Traverser les eaux plus troubles qu'autrefois Affronter le passé, qu’on s'impose dans l'obscurité
7.
J’ai retrouvé le contrôle de mon esprit J’ai détruit les images de nous, où tu es dans mon lit J’ai déchiré les pages de notre histoire Et j’ai brûlé ce qu’il reste de tes Vans, laissés dans mon placard Et qui pourrait m’en vouloir tu sais Tu n’étais qu’un fardeau De rouille et d’encre tu laisses ta marque D’ITS en cadeau Et comptais-tu les fois passées chez elle À répéter les vas-et-viens Comme les vagues qui m’emportent vers la fin Tu sais, que tu ne me mérites pas Quand le jour se lève sans émoi J’espère que tu penses un peu à moi Mais tu peux crever là-bas C’est dur mais c’est mieux comme ça Pourquoi pensais-je que tu me serais fidèle Tu as sauté les étapes, les lits, de peur et puis d’ennui Et si le bruit d’une planche qui roule m’émeut Ce n’est ni pour toi ni notre histoire, c’est parce qu’on n’est plus deux Et qui pourrait m’en vouloir tu sais Tu n’étais qu’un fardeau Le ventre lourd tu ne bandais plus De force liquide en trop Et comptais-tu les fois passées chez elle À répéter les vas-et-viens Comme les vagues qui m’emportent vers la fin Tu sais, que tu ne me mérites pas Quand le jour se lève sans émoi J’espère que tu penses un peu à moi Mais tu peux crever là-bas C’est dûr mais c’est mieux comme ça
8.
Crépuscule 03:45
Quand ton corps frôlait le mien au sol La chaleur des instants s’envole Et brûle d’un désir incertain De prendre ta main Sous le soleil on comptait les heures Qui fanent comme fanent les fleurs Incandescent comme notre amour Dans son parcours Et le temps d’avant Nous tend ce que l’on caressait À vif, nos vies, ne laissaient que nos Cris au loin, crédules, nos peaux au crépuscule Et pourtant j’espère encore que l’enfant que j’étais Retrouve enfin, une parcelle de paix De rires, de liberté, sans fin Une belle histoire ne pourrait durer C’est ce qu’on a compris à s’aimer De part et d’autres, on vit sans cause Ou peu de choses Je ne sais plus si c’est notre amitié Qui fût la première à gagner Ton souffle me laissait sans frisson Comme protection Et le temps d’avant Nous tend ce que l’on caressait À vif, nos vies, ne laissaient que nos Cris au loin, crédules, nos peaux au crépuscule Et pourtant j’espère encore que l’enfant que j’étais Retrouve enfin, une parcelle de paix De rires, de liberté, sans fin
9.
On s’embrasse comme on quitte La peine et l’ardeur Des instants passés entre nous Tu regardes la neige au sol qui fond Mais mes dires ont atteint le bout Que je parle de la fin d’une histoire, tu n’entends plus rien Que je m’exprime tout haut, tu n’y vois qu’une maudite fin Et les lignes des épopées de nos nuits racontent leurs histoires Mais j’en ai marre qu’on broie du noir Tu penses que tu es le seul à souffrir Qu’importe que je saigne aussi Tu parles comme si les choses t’attendaient Mais tu te complais dans tes oublis Mais écoute là tout de suite, c’est complet c’est fini De douleur et d’ennui, de passion pour autrui Mais écoute là tout de suite, c’est complet c’est fini J’ai eu mal aussi On se laisse comme on trouve L’amour d’un instant Situé au plus profond de nous Je ne sais pas si l’on compte nos flammes du passé Mais elles me manquent, plus que tout Que je crie plus fort que toi, tu n’entends plus rien Que je maudisse tes actions, tu n’y vois qu’un autre destin Et les rêves qu’on chérissait deviennent les pires des cauchemars Mais j’en ai marre qu’on garde espoir Tu penses que tu es le seul à souffrir Qu’importe que je saigne aussi Tu parles comme si les choses t’attendaient Mais tu te complais dans tes oublis Mais écoute là tout de suite, c’est complet c’est fini De douleur et d’ennui, de passion pour autrui Mais écoute là tout de suite, c’est complet c’est fini J’ai eu mal aussi
10.
Hélas 02:09
Qu’on s’attise ou qu’on s’éteigne Nos flammes vivront par elles mêmes Que l’on vive ou que l’on saigne L’ardeur vibre dans nos veines On s’était promis au lendemain À tous ces lendemains de veille Nos peaux brûlaient d’incertains De peur de perdre cette étincelle Hélas, je pensais être seule Et ce retour vient me noyer Dans les abysses de l’inconnu, que je ne croyais toucher Hélas, je ne sais que faire Des cendres, peut-on renaître? Je ne suis qu’un être esseulé De peur d’être abandonné Du froid qu’on ressent en nous Nos démons au garde à vous Quitte ou double, les jeux sont faits Prendre une chance c’est être défait On s’était promis des aveux Mais l’on vit de voeux Les pas qu’on faisait vers l’avant S’enfoncent en reculant Hélas, je pensais être seule Et ce retour vient me noyer Dans les abysses de l’inconnu, que je ne croyais toucher Hélas, je ne sais que faire Des cendres, peut-on renaître? Je ne suis qu’un être esseulé De peur d’être abandonné

credits

released October 15, 2021

Paroles et musique : Béatrice Martin
Réalisation et arrangements : Renaud Bastien et Béatrice Martin
Enregistrement : Renaud Bastien
Mixage : Pascal Shefteshy
Mastering : Marc Thériault au Lab

Studio Réti - Studio Prélart - Studio Marquette - Studio Carré

Enregistrement des batteries : Renaud Bastien et Vincent Carré
Enregistrement voix et pianos sur «Tu ne seras jamais là» : Pascal Shefteshy au Studio PM
Enregistrement voix et cordes sur «On s'aimera toujours» : Ghyslain-Luc Lavigne au Treatment Room

Béatrice Martin : voix et piano
Renaud Bastien : basse, guitares, claviers, synthés, mandoline, percussions et voix
Vincent Carré : batterie et percussions

Alexandra Stréliski : pianos sur «Tu ne seras jamais là»
Éveline Grégoire-Rousseau : harpe sur «Le Monopole de la douleur»
Marjorie Bourque : violons sur «On s'aimera toujours» et «Le Pacifique»
Vincent Bergeron : violoncelle sur «On s'aimera toujours»
Marianne Croft : violoncelle sur «Le Monopole de la douleur»
Sonny Thomassin : choeurs sur «Tu peux crever là-bas»

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Cœur de pirate Montréal, Québec

Plus d’une décennie s’est écoulée depuis que Béatrice Martin s’est incrustée dans le paysage sous le pseudonyme désormais coutumier de Cœur de pirate. Armée d’un talent digne de l’orfèvrerie, d’une poésie tantôt raffinée, tantôt subversive, et d’une aura insaisissable, elle séduit comme elle surprend, jaillissant là où on ne l’attend pas. ... more

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