1. |
Somnambule
03:02
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Les jours fondent en instants de brèves et de moments
Je ne me connais plus, tous mes repères perdus
Je croyais voir le monde pour ce qu'il était vraiment
Mais son arrivée me tourmente et pourtant
Je me croyais plus forte, usée par notre époque
Mes plaies s'ouvrent pour lui, ne faut-il pas que je m'emporte
Le vent souffle vers l'est, de rires et de caresses
Je tangue autrement
Et je suis somnambule, mon rêve devient silence et j'erre sans lui
Les doutes d'une incrédule se perdent dans la nuit
Et tout s'est décidé, je ne vis que d'idéaux, de mots cassés
Je tente d'être complétée, d'amour et d'inconnu
Et quand il m'enlace, je ne me sens plus lâche
Les défis d'autrefois paraissent loin et pourtant
Je sais que cette épreuve peut détruire à jamais
Les espoirs d'une vie parsemée de regrets
Et quand il me regarde, je sens mon cœur débattre
Être sans lui, c'est une mort qui s'annonce lentement
Le vent souffle vers l'est, l'océan me berce
Je tangue tendrement
Et je suis somnambule, mon rêve devient silence et j'erre sans lui
Les doutes d'une incrédule se perdent dans la nuit
Et tout s'est décidé, je ne vis que d'idéaux de mots cassés
Je tente d'être complétée, d'amour et d'inconnu
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2. |
Prémonition
02:57
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Je comptais tes pas
Dans la danse qui sépare l’espace de tes choix
Je n’étais pas seule
Les fleurs, tu les comptes sur le bout de tes doigts
Qui défient noirceur et supplice
mais moi je suis attirée par le vice
on s’assemble ensemble
mais peux-tu m’attendre
Et quand le jour se lève
Je reviens vers toi
ce que je reconnais, ce n’est que vide en moi
d’abus, je vis d’erreurs
tes mots comme une loi
comme une prémonition
on ne changera pas
Nos cris font tomber
Les murs d’une vie qu’on se plait à pousser
Les limites des corps
Ceux qui partagent nos ébats nos pensées
On s’éprend de douleur
Mais on est attirés par notre malheur
On détruit ensemble
Mais peux-tu m’attendre
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3. |
Je veux rentrer
03:43
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Ses mains contrôlent bien mon corps
et le rythme du soir nous berce dans le noir
et le son s'éteint doucement alors que je ne vois plus danser le temps
la chaleur de nos étreintes devient suffocante, j'en viens à me plaindre
et tes mouvements saccadés raidissent mon cœur qui tente de feindre
et j'ai voulu crier, m'emporter car je souffre quand tu es en moi
mais le doute se forme, m'emprisonne car je suis censée t'aimer
mais ce que je sais, c'est que je veux rentrer
ce que je sais, c'est que je veux rentrer
et mon ventre devient la piste d'une danse butoir
de perte motrice
quand il me demande pardon, dans son étreinte, je reprends tous les risques
la chaleur de notre violence, cette douleur intense qui toujours persiste
et je garde notre secret qui ronge mon âme, qui nourrit mes vices
et j'ai voulu crier, m'emporter car je souffre, quand tu es en moi
mais le doute se forme, m'emprisonne car je suis censée t'aimer
mais ce que je sais, c'est que je veux rentrer
ce que je sais, c'est que je veux rentrer
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4. |
Dans les bras de l'autre
02:59
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Libre comme l'air
L'esprit plus fragile
Je vogue vers tes mots qui résonnent dans mon cœur
J'accepte et je plie
De désir tangible
Et l'air des chaleurs que nos corps
Forment à deux
J'étouffe et je sens
Mon corps défaillir
Je sais que la nuit achève notre idylle
Je prends mon courage
Et j’attends de faire
Ce qui reste secret
Et demain on replongera
Dans les bras de l'autre
On se dit que l'autre fois
C'était pour de bon
Mais j'attendrai ton appel
Pour m'enfuir encore
C'était tout ce que tu voulais
Des années d'attente
Mais est-ce qu'on s'aimera toujours
Si l'autre disparaît
Est-ce qu’on s'aimera toujours
Si l'autre disparait
Est-ce qu'on s'aimera toujours
Si l'autre disparaît
Est-ce qu'on s'aimera toujours
Et quand on se voit
Mes pieds lâchent le sol
Je sens l'aventure pendre mes remords
Et laisse-toi porter par cette affaire folle
Je sais qu'on ne pense plus à les retrouver
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5. |
Combustible
03:30
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On s’est rencontrés, j’étais plutôt fragile
Les étoiles s’enlisaient dans la forme de nos yeux
J’étais bien usée, de mensonges fabuleux
Et tu m’as enlevée des profondeurs, des creux
Mais je t’ai averti, des monstres se cachent
Au fond de mon cœur, qui se mue en moi
Mais libre d’esprit
En secret, je prie
Que mon double enfin ne se libère pas
Et laisse donc tomber le soir
Celui qui me fait rentrer toujours plus tard
Et quand sauras-tu t’arrêter
Tu ne peux me changer, un être cassé
Mais comprends enfin, je suis combustible
Je ne peux arrêter, je ne suis pas docile
Mais laisse-moi tomber enfin et noyer ma peine
On se quittera demain
Et quand minuit approche, je sens que je me transforme
La soif d’avantages définit mon contrôle
Affamée d’amour, avide de remords
Je recherche le confort dans mes alentours
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6. |
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Est-ce qu’on parle encore de pacte
On s’est juste utilisés
Et le mal qui s’impose au fond
Ce n’est pas ce qu’on s’est donné
Les lumières de nos endroits
Ceux qui feignent de briller
Je m’y plonge et j’y somnole
Afin de ne plus me réveiller
Les gens tournent autour de moi
Ne m’ont pas vue m’endormir
Au son des basses qui résonnent
Dans mon tout, mon être chavire
Les amours se rencontrent enfin
Alors qu’on me voit souffrir
Je rêve, je m’envole
Dans la nuit, on me laisse vivre l’ennui
Que la raison emprisonne
Tout de moi réside dans ces fois
Que d’espoir, je rentre chez moi
Et dans la nuit, on s’ennuie
Et dans la nuit, on s’ennuie
On a passé la nuit sous la tension
T’as joué ta chance, ils ont joué ta chanson
J’t’ai parlé toute la nuit, j’ai pas dit grand-chose
Je sais que tu penses que j’y pense, mais tu penses trop
Ok j’ai pris l’appel et puis après
Crois-moi, j’suis difficile à suivre, j’suis facile à perdre
L’ennui des jeunes adultes passé la nuit seuls à deux
Être disparu sans signature, j’sais pas dire adieu
J’suis jamais bien loin, j’suis jamais bien là
Bruxelles, Paris, Berlin, Ciao bella
Traverser le monde pour essayer de remplacer un monde par un autre que j’arrive à peine à replacer
I say, two glasses full of moonshine
Sunglasses for the moonshine
Les grands classiques on est sous l’charme
And baby that’s all I need
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7. |
Amour d'un soir
03:29
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On prend notre courage alors que le soleil
Se couche sur une ville qui se meurt dans l’éveil
Et tout ce que je veux, c’est que tu croises mon chemin
Et prends donc le contrôle de ce qu’on pourrait être
Je vais laisser ma peur du saut qu’on devrait faire
C’est un peu traître
Mais je te quitterai dans mes rêves
Tu me fais voir que tout s’arrête
Mais c’est ta lourdeur qui m’achève
Et ta passion rappelle la mort
Tu me fatigues, j’en viens à croire
Ce n’est qu’un amour d’un soir
Ce n’est qu’un amour d’un soir
On s’est mis à parler, nos atomes attachés
Mais plus la nuit subsiste, plus ça semble compliqué
Et tout ce que je veux, c’est rentrer chez moi
Alors j’attends le jour, tes respirations collent
L’être que j’adule n’est plus qu’un fardeau dans le coffre
De mes erreurs
Mais je te quitterai dans mes rêves
Tu me fais voir que tout s’arrête
Mais c’est ta lourdeur qui m’achève
Et ta passion rappelle la mort
Tu me fatigues, j’en viens à croire
Ce n’est qu’un amour d’un soir
Ce n’est qu’un amour d’un soir
Et je me vois sombrer, un plongeon compliqué
Je ne vois pas d’issue
Le temps de te quitter, les draps vont me piéger
De peur de te vexer
Et au fond de moi, je prie pour que tu deviennes un esprit
Tandis que je me retrouve dans l’oubli
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8. |
Carte blanche
03:43
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J'ai tant cherché cette solitude
Que je me complais dans mes habitudes
Et tu apparais comme le vent
Qui secoue mon cœur tout en m'enlevant
Je devrais courir, je devrais m'enfuir
Mais tu m'ancres bien ici
Même si tous les signes pointent vers un avenir
Qui noircit dès tes sorties
Et j'ai beau rêver, encore espérer
Je sais que je ne te changerai pas, tes conquêtes restent entre nos draps
Et usée, par nos souffles coupés
On n’aura jamais carte blanche et je planifie ma vengeance sur toi
Sur elles mais surtout toi
Oh sur toi, sur elles mais surtout toi
J'ai compté les heures, les temps morts
Passés dans la nuit quand je dors
Et quand enfin tu rentres, je cogne
Pendant que tu caches ton téléphone
Je devrais courir, je devrais m'enfuir
Mais tu m'ancres bien ici
Même si tous les signes pointent vers un avenir
Qui noircit dès tes sorties
Et j'ai beau rêver, encore espérer
Je sais que je ne te changerai pas, tes conquêtes restent entre nos draps
Et usée, par nos souffles coupés
On n’aura jamais carte blanche et je planifie ma vengeance sur toi
Sur elles mais surtout toi
Oh sur toi, sur elles mais surtout toi
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9. |
Malade
02:48
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Tes doigts semblent brûler ma peau
Tu bouges sur moi comme la mer
Et tes vagues détruisent, détruisent mon corps, j'en suis venue à me taire
C'est comme entendre tes cris
Même si le silence nous plombe
Et je ne veux plus, ne peux plus m'arrêter
De te rejoindre dans l'ombre
Alors j'en deviens malade
Si tu as mal j'aurai mal
Le sol se brisera sous tout ce qui nous reste
Le temps qui veut qu'on se laisse
Alors partage ta douleur
De tes blessures, je saignerai
Si nous devons garder un silence face au danger
Sans toi, je me vois couler
Les peurs me quittent et m'habitent
Je sais que tu te vois en moi
C'est comme si j'attendais que nos rêves s'unissent
Que tu braves cet effroi
Mais qui recherches-tu
Ne vois-tu pas qu'une proie
Regardes-tu le ciel pour trouver réponses aux bleus qui se forment en toi
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10. |
De honte et de pardon
03:23
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Tu es venu en vie, sans une pause en moi, c'est vrai
Les jours immobiles comptent les heures de nos plus lourds secrets
Et quand surviennent leurs cris, dans l'air du temps, l'enfer sourit
Car tu as usé de mes peurs pour taire ses pleurs
Et si ce qu'on raconte est vrai, je compterai mes regrets alors que tu défiles
Mon corps de tes mensonges
Tes lèvres quittent les miennes, te rappelles-tu les siennes
Celles qui n'ont jamais pu énoncer ton nom
De honte et de pardon
Je pense aux marques que tu laissais
Aux bleus de nos étreintes
Pourrais-je retrouver les mêmes sur son corps éteint
Et quand surviennent leurs cris, dans l'air du temps l'enfer sourit
Et tu as usé de mes peurs, pour taire ses pleurs
Et si ce qu'on raconte est vrai, je compterai mes regrets alors que tu défiles
Mon corps de tes mensonges
Tes lèvres quittent les miennes, te rappelles-tu les siennes
Celles qui n'ont jamais pu énoncer ton nom
De honte et de pardon
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Cœur de pirate Montréal, Québec
Plus d’une décennie s’est écoulée depuis que Béatrice Martin s’est incrustée dans le paysage sous le pseudonyme désormais coutumier de Cœur de pirate. Armée d’un talent digne de l’orfèvrerie, d’une poésie tantôt raffinée, tantôt subversive, et d’une aura insaisissable, elle séduit comme elle surprend, jaillissant là où on ne l’attend pas. ... more
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